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À l’aube du discours inaugural, le collectif G15+ lance 12 chantiers incontournables pour le Québec

Montréal, 28 novembre 2022 — À l’aube du discours inaugural du premier ministre marquant la rentrée des parlementaires à l’Assemblée nationale et le début du mandat du gouvernement, les membres du collectif G15+ lancent un appel pour transformer le Québec et miser sur le dialogue avec la société civile pour bâtir une société solidaire, prospère et verte. Le G15+ partage le fruit de son dialogue entre 18 organisations de la société civile qui considèrent que de nouvelles orientations en matière économique, environnementale et sociale sont nécessaires au Québec pour placer le bien-être de la population au cœur de nos décisions collectives. Elles proposent d’une même voix 12 chantiers à mener pour transformer ensemble le Québec. 

Le collectif G15+, fondé en mars 2020, est composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec. Cet automne, le G15+ a dévoilé sa vision pour le Québec, puis une 2e édition des Indicateurs du bien-être afin d’évaluer la qualité de vie au-delà du produit intérieur brut (PIB) et de la création d’emplois au Québec. Aujourd’hui, à l’issue de la COP27 pour le climat et à quelques jours de la COP15 sur la biodiversité à Montréal, le collectif présente 12 chantiers issus de trois grands axes :

  • Placer l’économie au service de la qualité de vie de sa population
  • Encourager une consommation et une production soutenables 
  • S’adapter pour permettre à tout le monde de vivre dans des milieux de vie sains, durables et abordables

Ces orientations sont l’aboutissement d’une concertation en continu qui se poursuivra au cours des mois à venir. « Nous sommes issu.e.s d’une culture qui accorde une place de choix au dialogue;  c’est ensemble que  nous pourrons  entamer cette nouvelle trajectoire », soutiennent Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction et Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération  des chambres de commerce du Québec.

Placer l’économie au service de la qualité de vie de sa population

« Le développement de nos tout-petits, la dignité de nos personnes aînées, la protection de tous les citoyens ainsi que la promotion de la prévention en santé déterminent les priorités d’une société qui priorise la résilience de ses communautés », rappellent Natalie Pouliot, directrice générale de la Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’oeuvre et Denis Bolduc, secrétaire général de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec. 

« On doit mobiliser nos leviers économiques et financiers pour accélérer la transformation de notre économie et valoriser les talents et les compétences de la main-d’oeuvre qui réalisent cette transition », notent Colleen Thorpe, directrice générale d’Équiterre et Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec. 

Encourager une consommation et une production soutenables

« Le collectif G15+ appelle à prioriser l’efficacité et la sobriété énergétiques et les énergies renouvelables. Cet équilibre, sûr et juste pour les générations actuelles et futures, doit permettre à nos entreprises de prospérer, à nos citoyen.ne.s de s’épanouir et à notre société de respecter les limites planétaires », déclarent Sabaa Khan, directrice générale de la Fondation David Suzuki et Béatrice Alain, directrice générale du Chantier de l’économie sociale.

« Des actions doivent être entreprises rapidement pour éviter l’effondrement du vivant et chacune de nos décisions collectives doit tenir compte de la nécessité de protéger la biodiversité », affirment Martin Vaillancourt, directeur général du Réseau national des conseils régionaux de l’environnement du Québec et Denis Leclerc, président d’Écotech Québec. 

S’adapter pour permettre à tout le monde de vivre dans des milieux de vie sains, durables et abordables

« En cette période d’inflation et d’urgence climatique, alors que l’habitation et le transport sont les deux plus grandes dépenses des Québécois.es,  le collectif G15+ souhaite que des alternatives soient développées afin d’accélérer le virage vers la mobilité durable et d’assurer une sortie de crise durable en habitation », expliquent Éric Cimon, directeur général de l’Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec et Sylvain Gariépy, président de l’Ordre des urbanistes du Québec.

« Notre collectif estime que le soutien et l’accès à la culture sont essentiels pour développer des milieux de vie complets. La vitalité des collectivités québécoises passe notamment par des lieux culturels accessibles au quotidien », soutiennent Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville et Gabrielle Desbiens, présidente du Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec. 

Le collectif G15+ lance un appel aux représentant.e.s politiques de tous les paliers, au milieu économique, à la société civile ainsi qu’à l’ensemble de la population, à réfléchir sur ces 12 travaux à mener et à poursuivre le dialogue pour faire avancer la vision d’une société solidaire, prospère et verte.

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À propos du G15+

Le collectif G15+ s’appuie sur le dialogue social pour favoriser la transformation de l’économie québécoise vers une société plus solidaire, prospère et verte et placer le bien-être de la population au cœur des politiques publiques. Fondé en mars 2020, il est composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec.

Le G15+ comprend le Conseil du patronat du Québec, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Fondation David Suzuki, le Chantier de l’économie sociale, Vivre en Ville, l’Ordre des urbanistes du Québec, Écotech Québec, Équiterre, Fondaction, le Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec, l’Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec, la Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’œuvre, l’Institut du Québec, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, la Fédération des chambres de commerce du Québec, COPTICOM Stratégies et Relations publiques, Annie Chaloux, professeure à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et François Delorme, économiste et chargé de cours en économie de l’environnement à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke.

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2e édition des Indicateurs du bien-être : un progrès inégal au Québec – La situation économique et sociale s’améliore, le bilan environnemental est préoccupant

Montréal, 18 octobre 2022 Le collectif G15+ et ses partenaires lancent aujourd’hui la 2e édition des Indicateurs du bien-être au Québec, qui comprend une comparaison avec l’Ontario et l’ensemble du Canada, trois nouveaux indicateurs culturels et des données qui s’échelonnent des années 1970 à aujourd’hui. Les nouvelles données montrent une progression inégale du bien-être au Québec : si les gains économiques et sociaux sont notables sur cette période, notamment grâce à la croissance du revenu disponible par habitant, une qualité de l’emploi qui progresse et une amélioration au chapitre de la pauvreté, le collectif est préoccupé par notre bilan environnemental, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre, de mobilité et de qualité de l’air. 

Bien que le Québec ait mieux progressé que ses voisins en matière de revenu disponible par habitant, de qualité de l’emploi, de répartition de la richesse ou encore de part des sources renouvelables dans l’énergie consommée, le G15+ déplore un manque de données robustes partout au pays, surtout au plan social et environnemental. En ce début de nouvelle législature au Québec et à l’aube de la COP27 sur le climat et de la COP15 sur la biodiversité, le collectif appelle les gouvernements du Québec et du Canada à mieux mesurer l’évolution de notre bien-être et à s’assurer d’une progression équitable et conjointe de ses piliers économiques, sociaux et environnementaux en mettant la qualité de vie des citoyens et la santé de la planète au cœur des politiques publiques.

« Les Indicateurs proposent de mesurer les dimensions du bien-être au Québec en s’inspirant du modèle de l’économie du beigne, à savoir l’espace d’équilibre permettant au développement économique de se mettre au service de l’humain et de la planète. Ce tableau de bord élargi nous permet ainsi d’aller au-delà de la croissance du PIB et de la création d’emplois, et apporte une contribution importante à la construction d’une société solidaire, prospère et verte. À l’aube du dévoilement du conseil des ministres, nous appelons le gouvernement du Québec à intégrer ces Indicateurs du bien-être dans les mandats des ministres pour toutes leurs décisions à venir », affirment François Delorme, économiste à l’Université de Sherbrooke et Emna Braham, directrice générale de l’Institut du Québec, qui ont copiloté la démarche.

Vitalité culturelle, solidarité sociale, accès au logement, sécurité alimentaire, protection de l’environnement, économie circulaire : tout est lié

« Protéger la solidarité sociale et assurer la vitalité culturelle, c’est au cœur de nos valeurs et de notre modèle au Québec. Nous avons besoin d’un meilleur suivi d’indicateurs aux multiples impacts sur nos communautés, tels que l’impact de la pollution sur la santé, l’insécurité alimentaire, l’état de la précarité économique, le dynamisme de l’entrepreneuriat collectif, la qualité des services de garde à l’enfance, l’engagement communautaire et bénévole, la situation de l’itinérance ou encore la vitalité des langues autochtones », ajoutent Colleen Thorpe, DG d’Équiterre et Denis Bolduc, secrétaire général de la Fédération des travailleuses et des travailleurs du Québec. 

« Même si la croissance du PIB par habitant au Québec poursuit son rattrapage vis-à-vis l’Ontario, l’accès aux logements à un coût raisonnable se dégrade. Cela affecte à la fois les ménages défavorisés et les entreprises. Ironiquement, la crise du logement contribue à l’inflation et à la hausse du PIB. Notre approche pour mesurer le progrès doit évoluer », déclarent Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec et Christian Savard, DG de Vivre en Ville.

« Si les gains économiques et sociaux du Québec sont notables par rapport à l’Ontario et l’ensemble du Canada, la lenteur du virage écologique — par ex. la faible circularité de l’économie et la maigre part du PIB dédiée aux produits environnementaux et aux technologies propres — augmente non seulement notre dette environnementale léguée aux prochaines générations, mais elle affecte aussi notre résilience socio-économique », notent Natalie Pouliot, DG de la Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’œuvre et Béatrice Alain, DG du Chantier de l’économie sociale.

« Au chapitre des indicateurs culturels, si le Québec se démarque de l’Ontario et de l’ensemble du Canada en matière d’investissements, la part du PIB attribuée à la culture a baissé depuis 10 ans, tandis qu’aucune amélioration notable n’est relevable dans la proportion des emplois du secteur ainsi que dans l’accès et la fréquentation des bibliothèques. La contribution de la culture à l’amélioration de toutes les facettes de notre bien-être — santé mentale, vitalité régionale, promotion de notre langue, etc. — mérite qu’on y consacre des efforts additionnels », soulignent Gabrielle Desbiens, présidente du Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec et Charles Millard, PDG à la Fédération des chambres de commerce du Québec.

18 indicateurs toujours non chiffrés à l’échelle du pays

Si la progression globale du Québec dans les trois piliers dépasse celle de l’Ontario et de l’ensemble du Canada, 18 indicateurs, surtout au plan social et environnemental, manquent toujours de données robustes pour être chiffrés : état de l’économie sociale, qualité du service de garde à l’enfance, situation de l’itinérance, artificialisation de sols, adaptation aux changements climatiques, évolution des espèces, etc. Devant ce déficit de données, les membres et les partenaires du G15+ invitent les gouvernements à confier à l’Institut de la statistique du Québec et à Statistique Canada le mandat de développer des indicateurs robustes, et de les publier sur une base périodique.

« Nous avons besoin de bons indicateurs environnementaux pour mesurer et suivre au fil du temps les impacts de la pollution sur la santé humaine, la perte de milieux naturels, agricoles ou forestiers, ou encore l’état des espèces vivantes. De telles mesures sont nécessaires rapidement pour nous adapter aux effets des changements climatiques affectant déjà toutes les régions, ainsi que pour protéger la biodiversité sur laquelle repose la résilience de l’économie et des communautés », concluent Sabaa Khan, DG Québec/Atlantique de la Fondation David Suzuki et Geneviève Morin, PDG de Fondaction.

Une collaboration qui illustre la force du dialogue social

Cette démarche est rendue possible grâce à la contribution majeure de Fondaction, de la Fondation familiale Trottier, du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ainsi que de la Fondation David Suzuki, de la Chaire en fiscalité et en finances publiques (Université de Sherbrooke) et du Groupe d’études et de recherche sur l’international et le Québec (GERIQ) à titre de partenaires. Elle a aussi reçu le précieux soutien financier de nombreux membres du projet : l’Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec, Boralex, le Chantier de l’économie sociale, la Coalition des organismes communautaires de développement de la main-d’œuvre, le Conseil du patronat du Québec, Équiterre, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, l’Ordre des urbanistes du Québec, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, le Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec, Vivre en Ville et COPTICOM.

Pour consulter le portail des indicateurs et l’analyse complète des tendances : www.indicateurs.quebec 

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À propos des Indicateurs du bien-être au Québec

Dévoilés en janvier 2022, les Indicateurs du bien-être au Québec lancent à un appel à dépasser la croissance du Produit intérieur brut (PIB) et de la création d’emplois pour évaluer le bien-être des Québécoises et des Québécois. Grâce à cette contribution importante de la société civile à la construction d’une société solidaire, prospère et verte, le G15+ interpelle les décideurs publics à placer le bien-être au cœur de nos décisions individuelles et collectives.

À propos du G15+

Le collectif G15+ s’appuie sur le dialogue social pour favoriser la transformation de l’économie québécoise vers une société plus solidaire, prospère et verte et placer le bien-être de la population au cœur des politiques publiques. Fondé en mars 2020, il est composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec.

Membres de la 2e édition du projet des Indicateurs du bien-être au Québec

Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec, Chantier de l’économie sociale, Coalition des organismes communautaires de développement de la main-d’œuvre, Conseil du patronat du Québec, COPTICOM, Stratégies et Relations publiques, Écotech Québec, Équiterre, Fédération des chambres de commerce du Québec, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Fondaction, Fondation David Suzuki, Annie Chaloux et François Delorme (Université de Sherbrooke), Institut du Québec, Ordre des urbanistes du Québec, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, Réseau des conseils régionaux de la culture du Québec, Vivre en Ville et le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques à titre d’observateur.

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Réaction du G15+ au dévoilement de la Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire : Une Politique qui pose les bases d’une nouvelle culture de planification du territoire

Montréal et Québec, le 6 juin 2022 —Les leaders économiques, sociaux, syndicaux et environnementaux du G15+ saluent le dépôt tant attendu de la Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire par le gouvernement du Québec. Le collectif espère que ce document de vision se traduira rapidement par le dépôt d’un plan d’action, de nouvelles orientations gouvernementales et de budgets à la hauteur de nos défis collectifs. Il lui offre toute sa collaboration pour poursuivre le dialogue et enrichir les prochaines étapes clés de la mise en œuvre de la Politique.

Pour le G15+, cette Politique pose les bases d’un important changement de culture et de transformation de nos pratiques d’aménagement et d’architecture. Le document propose de créer ensemble des milieux de vie durables, inclusifs et sains, et de favoriser le bien-être et le dynamisme de nos communautés, partout au Québec.

Des principes justes, des moyens d’action à venir
Bien que le gouvernement devra mettre en place les conditions légales, humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre de sa Politique, les nouveaux principes édictés par le gouvernement sont justes et méritent d’être applaudis.

La Politique reprend plusieurs recommandations du collectif :

  • Pour créer des milieux de vie de qualité pour répondre aux besoins de la population, le gouvernement interviendra pour accroître l’offre de logements de qualité, accessibles et abordables. Le G15+ salue cette action et croît qu’il est nécessaire, à court terme, de développer le logement social et de mettre en place une série de mesures pour favoriser l’accessibilité au logement. Il propose également l’accélération des projets d’infrastructures de transport collectif et actif, ainsi que la mise en place d’un Fonds en aménagement et urbanisme durables qui soutiendra les initiatives visant la création de collectivités viables partout au Québec.
  • Pour préserver et mettre en valeur les milieux naturels et agricoles, le gouvernement désire lutter contre l’étalement urbain avec des formes d’aménagement plus résilientes. Les leaders du G15+ applaudissent ces orientations et appellent le gouvernement à aller encore plus loin en adoptant une stratégie gouvernementale visant à favoriser la protection et le développement du patrimoine naturel au Québec.
  • Pour protéger le dynamisme et l’authenticité de nos communautés, le gouvernement entend mieux protéger les centres-villes, cœurs de quartiers et noyaux villageois en tant que moteur économique et entrepreneurial de nos régions. Le G15+ fait une proposition de mieux soutenir financièrement les propriétaires d’immeubles dans la mise en œuvre de projets de rénovation, de restauration et de mise en valeur de l’enveloppe extérieure de leur bâtiment.
  • Pour intégrer le souci du territoire et de l’architecture dans l’action publique, le collectif souligne l’intention gouvernementale de faire de l’État québécois un acteur exemplaire dans le façonnement de nos milieux de vie par une localisation optimale des édifices publics. Il appelle désormais le gouvernement à se doter d’indicateurs solides pour assurer la cohérence de l’action de ses ministères avec les objectifs de cette Politique.
Un enjeu central pour le bien-être économique, social et environnemental du Québec

Depuis ses débuts, le G15+ fait de l’aménagement durable du territoire un thème central de la transformation de l’économie québécoise vers une société plus solidaire, prospère et verte. En février 2021, le collectif a tenu un Grand Forum sur les collectivités prospères, inclusives et résilientes pour lancer la grande conversation nationale du gouvernement du Québec sur l’aménagement du territoire. En septembre 2021, le collectif a déposé un mémoire dans le cadre des consultations publiques. En janvier 2022, en collaboration avec l’Alliance ARIANE, le Sommet québécois de l’aménagement du territoire, Le courage d’agir, a réuni plus de 500 acteurs et actrices des milieux de l’aménagement et de l’architecture. Enfin, le G15+ a dévoilé plusieurs indicateurs misant sur un aménagement durable du territoire.

À propos du G15+

Le collectif G15+ s’appuie sur le dialogue social pour favoriser la transformation de l’économie québécoise vers une société plus solidaire, prospère et verte et placer le bien-être de la population au cœur des politiques publiques. Fondé en mars 2020, il est composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec.

Le G15+ comprend le Conseil du patronat du Québec, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Fondation David Suzuki, le Chantier de l’économie sociale, Vivre en Ville, Propulsion Québec, l’Ordre des urbanistes du Québec, Écotech Québec, Équiterre, Fondaction, l’Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec, la Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’œuvre, l’Institut du Québec, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, la Fédération des chambres de commerce du Québec, COPTICOM Stratégies et Relations publiques, Annie Chaloux, professeure à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et François Delorme, économiste et chargé de cours en économie de l’environnement à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke.

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Dépôt de la Stratégie gouvernementale des marchés publics : Un bon premier pas selon le G15+ mais le gouvernement doit rendre obligatoire les approvisionnements responsables au Québec

Montréal et Québec, 3 février 2022 – Les leaders économiques, sociaux, syndicaux et environnementaux du G15+ saluent le dépôt de la Stratégie gouvernementale des marchés publics et du projet de loi n°12 Loi visant principalement à promouvoir l’achat québécois et responsable par les organismes publics, à renforcer le régime d’intégrité des entreprises et à accroître les pouvoirs de l’Autorité des marchés publics, qu’ils qualifient de bon premier pas pour revoir la règle du plus bas soumissionnaire, mais qui devra aller beaucoup plus loin. Le collectif appelle la présidente du Conseil du trésor à renforcer l’utilisation des critères sociaux et environnementaux par les ministères et organismes et à les rendre obligatoires dans l’adjudication ou l’attribution des contrats publics.

Pour les membres du collectif, le signal doit être clair : au même titre que l’intégrité constitue le prérequis normal pour se qualifier aux processus d’appels d’offres, les projets devraient être sélectionnés selon les plus hauts standards sociaux et environnementaux.

La procédure d’adjudication et d’attribution des contrats publics prévue à la Stratégie et au projet de loi n°12 maintient un large pouvoir discrétionnaire dans l’application ou non de critères sociaux et environnementaux. Or, le gouvernement du Québec a toute la latitude pour recourir à de tels critères, en respect total de ses accords internationaux et avec le soutien d’une large coalition de la société civile.

Bien que la cible de 15% d’acquisitions responsables ne soit pas assez ambitieuse aux yeux du collectif, l’intention d’accroître l’expertise et la formation des gestionnaires de la fonction publique pour utiliser la méthode de l’analyse de cycle de vie ou du coût total de possession, par exemple, doit être saluée.

Le collectif considère que le Québec a tout à gagner à s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour accélérer le virage vers une société plus solidaire, prospère et verte. De nombreux pays, régions et municipalités à travers le monde maximisent les retombées des approvisionnements gouvernementaux et municipaux en insérant des critères sociaux et environnementaux obligatoires.

Le G15+ offre sa collaboration pour travailler à la bonification du projet de loi en commission parlementaire.

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Territoire : notre modèle de développement doit changer!

Montréal, 28 janvier 2022 – À quelques mois de l’adoption de la Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire, plus de 500 participants.es se sont réunis le 27 janvier lors du Sommet québécois de l’aménagement du territoire, organisé par 21 organisations membres de l’alliance ARIANE et du G15+, dans une convergence sans précédent. Des leaders et professionnel.les des domaines politique, économique, social, culturel, environnemental et agricole pressent le gouvernement d’adopter une politique ambitieuse et visionnaire afin de transformer le modèle de développement urbain pour faire face aux défis du 21e siècle. Trois ministres du gouvernement du Québec et trois mairesses ont également pris la parole pour réitérer l’importance de revoir en profondeur les pratiques en aménagement et en urbanisme, partout au Québec.

Que ce soit les citoyen.nes, les nouveaux élu.es, les jeunes, les entrepreneurs, les professionnel.les de l’aménagement, toutes et tous exhortent le gouvernement à saisir cette occasion historique de transformer fondamentalement le modèle d’occupation et de mise en valeur du territoire.

Des centres-villes résilients et prospères, des patrimoines mis en valeur et protégés, des milieux de vie répondant aux besoins de tous les âges : voici les sujets qui ont concentré les réflexions du Sommet. Répondre aux enjeux soulevés nécessite d’optimiser notre utilisation du territoire, notamment en passant de l’éparpillement urbain à la consolidation des milieux existants. Ce virage est indispensable, aussi bien pour assurer la vitalité des cœurs de villes et de villages que pour préserver nos terres agricoles et faire croître notre autonomie alimentaire, ainsi que pour protéger nos espaces naturels et réduire notre vulnérabilité face aux contrecoups des changements climatiques. La mobilisation est plus forte que jamais.

Le Sommet était coprésidé par Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres du commerce du Québec, membre du G15+, et Jeanne Robin, porte-parole de l’alliance ARIANE. « Nos choix d’aménagement ont un impact direct sur notre richesse collective, notre santé et notre qualité de vie à long terme. Nous sommes à la croisée des chemins. Pour construire le Québec que nous voulons, nous avons besoin d’une politique nationale ambitieuse et visionnaire. Pour faire face à l’urgence climatique, pour répondre aux besoins de nos aînés, pour loger adéquatement toutes les familles et les nouveaux arrivants, pour protéger le patrimoine qui fait notre fierté et notre identité, ainsi que pour assurer la vitalité économique de nos villes et de nos villages, nous avons besoin d’un plan de match assumé au plus haut niveau de l’État », ont souligné les coprésidents du Sommet.

Des solutions incontournables pour répondre aux défis que nous vivons

Les panélistes du Sommet ont démontré que les solutions sont nombreuses et à notre portée, en soulignant qu’il fallait maintenant du courage et de la vision politique pour les exécuter. Parmi les solutions proposées :

  • Que l’État fasse de la proximité et de l’accessibilité le premier critère d’une localisation exemplaire des bâtiments publics, afin de contribuer à la consolidation des cœurs de villes et villages, à la prospérité durable de nos collectivités et à un accès équitable aux équipements et services publics.
  • Que la recherche du bien-être et de l’intérêt collectif, dont celui des générations futures, soit au cœur de la future politique et qu’à ce titre, elle fasse de la protection et de la mise en valeur des patrimoines bâti, paysager, naturel et agricole, une véritable priorité.
  • Que le gouvernement du Québec investisse massivement pour soutenir la transformation des milieux de vie afin de les rendre plus durables et résilients, tout en répondant plus adéquatement aux besoins, notamment de logement.

« À l’heure de l’urgence climatique et en pleine pandémie, nous devons mettre nos forces en commun pour revoir notre modèle de développement. L’aménagement durable du territoire est le chaînon manquant dont nous avons besoin pour atteindre les objectifs que nous nous sommes donnés collectivement, que ce soit en matière de santé, de culture, d’environnement ou d’économie. Il est incontournable de s’y attaquer et de faire preuve d’ambition et de courage, pour rendre le Québec plus vert, plus prospère et plus solidaire afin d’assurer le bien-être des Québécois », affirment les membres de l’alliance ARIANE et du G15+ rassemblés.

Les 21 organisations partenaires de l’événement demandent solennellement au premier ministre François Legault et à l’ensemble des ministres à l’œuvre d’adopter une politique nationale à la hauteur des attentes.

Citations

Pour protéger nos écosystèmes et prévenir les contrecoups des changements climatiques

« La vocation principale de l’aménagement du territoire devrait être le bien-être durable de nos communautés au sein d’un espace de vie sain et sécuritaire, et ce, pour toute la population. Les décisions sur l’aménagement de notre territoire ont toutefois plutôt évolué vers des modèles qui privilégient le plus faible coût, ne tenant pas compte des questions environnementales, d’équité ou de protection de nos terres agricoles si rares et précieuses. » – Colleen Thorpe, directrice générale, Équiterre

« Pendant trop longtemps, nous avons ignoré les relations vitales entre la nature et l’humanité dans nos stratégies d’aménagement du territoire causant de sérieuses répercussions sur nos écosystèmes et sa biodiversité tout en aggravant le changement climatique et la santé publique. Il faut apprendre des erreurs du passé et prioriser désormais un aménagement du territoire où l’interdépendance entre l’humanité et la nature est centrale. » – Sabaa Khan, directrice générale, Québec et l’Atlantique à la Fondation David Suzuki.

« La Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire est une occasion de protéger et d’augmenter la présence des milieux naturels. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans l’adaptation aux changements climatiques et contribuent grandement à la qualité des milieux de vie des communautés. » – Martin Vaillancourt, directeur général du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec.

« L’aménagement durable du territoire se doit d’être une priorité pour tous les acteurs car c’est un aspect primordial pour lutter efficacement contre les changements climatiques et contribuer à préserver l’environnement. » – Denis Leclerc, président et chef de la direction, Écotech Québec

Pour un développement territorial cohérent qui assure une prospérité durable

« Comme professionnels de l’aménagement du territoire, nous sommes impatients de voir le Québec doté d’une vision globale en la matière. Pour faire face à l’urgence climatique, le Québec a besoin d’une plus grande cohérence dans les décisions gouvernementales impactant le territoire ainsi que des leviers favorisant la prospérité et la valorisation de l’identité des régions, ce que devrait apporter la Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire. » –Alexandre Racicot, président de l’Association des aménagistes régionaux du Québec

« La Politique nationale d’architecture et d’aménagement est l’occasion pour le gouvernement de redéfinir l’aménagement du territoire et conjuguer durablement prospérité économique, mise en valeur de nos patrimoines et développement de nos milieux de vie. Nous devons faire les bons choix pour que toutes nos régions profitent de cet élan vers l’avenir ». – Karl Blackburn, Président et chef de la direction, Conseil du patronat du Québec.

«  Il est important de souligner que les pratiques d’urbanisme et d’aménagement du territoire ont un rôle essentiel dans le développement économique de nos régions. C’est pour cela que la future Politique nationale sur l’architecture et l’aménagement du territoire constitue un outil important afin de favoriser la croissance économique ainsi que la vitalité de nos collectivités. » – Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres du commerce du Québec.

« À Fondaction, notre thèse d’investissement est que l’économie doit changer et qu’elle va changer pour répondre aux besoins des personnes en respectant les limites de la planète. Cette transformation positive passe notamment par un aménagement concerté du territoire favorisant le développement de villes et de communautés durables. Des solutions existent. Il s’agit d’avancer ensemble dans la bonne direction. » – Geneviève Morin, Présidente-directrice générale de Fondaction.

« Pour assurer le développement optimal et durable de nos communautés, il est incontournable de concilier la mobilité, l’urbanisme, l’aménagement du territoire et la transformation du milieu des transports. Le développement responsable de la filière des véhicules électriques, en contribuant au développement socio-économique des municipalités, sera un véritable gage d’avenir porteur pour toute la société québécoise, tout comme l’ajout de véhicules et d’infrastructures intelligents. » –Sarah Houde, présidente-directrice générale, Propulsion Québec

« La Politique nationale d’architecture et d’aménagement nous donne une occasion d’encadrer l’occupation et le développement ou non du territoire. C’est une opportunité de corriger le tir concernant les erreurs du passé que ce soit l’étalement urbain, le développement désordonné ou la faible qualité d’architecture. Ça demande le courage de travailler à ce que notre manière d’agir sur le territoire soit cohérente avec nos objectifs de qualité de vie, de transition écologique et de développement culturel et social. » – Ron Rayside, architecte chez Rayside Labossière

« L’Ordre des urbanistes croit fermement que l’adoption d’une Politique nationale sera bénéfique pour l’ensemble de la société québécoise. Nous l’avons répété à maintes reprises au cours des dernières années : depuis trop longtemps, l’aménagement du territoire est dans l’angle mort des politiques publiques — à une époque où les crises se multiplient, il devrait être la pierre d’assise de nos décisions collectives. » – Sylvain Gariépy, président de l’Ordre des urbanistes du Québec.

« Pour transformer le modèle de développement urbain afin de le rendre plus soutenable, la Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire devra mettre en place des règles communes et prévoir des investissements importants. La création d’un Fonds en aménagement et urbanisme durables doté d’au moins 100 M$ par année propulsera l’émergence d’écoquartiers partout au Québec en plus de susciter l’émulation. » – Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.

L’aménagement : au cœur de notre patrimoine, de notre culture et de notre territoire

« Le paysage urbain et rural du Québec joue un rôle central et déterminant dans notre identité collective. Il constitue une ressource fondamentale tant économique, sociale qu’environnementale dont il faut prendre le plus grand soin dans tous les axes de la nouvelle Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire. » – Catherine Fernet, présidente de l’Association des architectes paysagistes du Québec.

« L’aménagement du territoire et la mise en valeur de notre patrimoine bâti et de nos paysages culturels sont intimement liés. Nous sommes convaincus que la Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire peut jouer un rôle déterminant pour la compréhension, la sensibilisation et la préservation de notre héritage collectif. » – Renée Genest, directrice générale, Action patrimoine

« Le Sommet a permis de mettre en évidence l’importance d’une Politique nationale d’architecture et d’aménagement ambitieuse. L’avenir de nos collectivités passe par l’amélioration de la qualité des milieux de vie et une participation active des communautés dans leur développement. En ce sens, la valorisation de notre patrimoine bâti et de nos espaces naturels passe par la participation active des citoyennes et des citoyens qui en sont les premiers à en bénéficier. » –Béatrice Alain, directrice générale, Chantier de l’économie sociale

« Plus qu’un simple accessoire, le territoire du Québec et de ses communautés est un patrimoine collectif vivant qui participe de notre identité locale, régionale et nationale. Il est urgent de cesser son gaspillage et sa banalisation. Héritage Montréal attend cela de la future politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire, et surtout de sa mise en œuvre. Longtemps réclamée pour réconcilier développement, patrimoine et territoire, c’est un outil nécessaire pour bâtir ensemble l’avenir avec fierté. » – Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal.

« L’aménagement de notre territoire et notre environnement bâti sont une responsabilité collective. Élus, professionnels de l’aménagement et citoyens ont tous un rôle à jouer pour concevoir des milieux de vie plus harmonieux, plus durables, plus inclusifs. Une vision cohérente et rassembleuse est nécessaire à l’heure où les défis qui pèsent sur notre environnement et nos communautés sont immenses. La future Politique doit définir cette vision et nous donner collectivement les moyens de mieux protéger, adapter et mettre en valeur nos acquis et mieux construire demain. » –Pierre Corriveau, président de l’Ordre des architectes du Québec.

« Le Québec est reconnu pour la richesse de son patrimoine territorial. Les terres agricoles sont une ressource essentielle, limitée et non renouvelable et, avant tout, l’actif le plus précieux des producteurs agricoles et leur principal outil de travail. Nous avons collectivement le devoir de les préserver. La nouvelle Politique devra donc impérativement prévoir une protection renforcée du territoire et des activités agricoles. Elle sera une bonne occasion de réévaluer le cadre de l’aménagement du territoire québécois, visant à favoriser la consolidation des noyaux urbains et à freiner l’étalement urbain. » – Martin Caron, président général de l’Union des producteurs agricoles.

Pour répondre à la crise immobilière et aux inégalités sociales

« Les défis auxquels font face la population québécoise pour se loger sont aggravés depuis que la crise du logement a pris toute son ampleur au Québec. Il nous faut repenser l’immobilier en s’inspirant de modèles pérennes de l’habitation sociale et communautaire (coopératives, OBNL d’habitation et office d’habitation) qui s’imbriquent dans des milieux de vie et qui respectent tant l’humain que le bâti pour s’adapter aux besoins changeants de notre société. Nous ne pouvons plus faire du logement un simple toit à mettre sur nos têtes, de nombreux facteurs climatiques, sociétaux et financiers entrent aujourd’hui en ligne de compte » – Alain Marcoux, président de l’AGRTQ et directeur général du GRT Nouvel Habitat.

« Le développement d’une offre de logement abordable et durable à proximité des emplois s’inscrit en pleine cohérence avec la transition juste pour laquelle la FTQ milite. L’amélioration des pratiques d’urbanisme et d’aménagement est importante pour y arriver. » – Denis Bolduc, secrétaire général de la FTQ.

« Pour un aménagement du territoire qui soit réellement inclusif, il est essentiel de considérer les besoins des populations à risque d’exclusion: emploi, logement et mobilité sont des incontournables, sans oublier la possibilité de participer aux décisions qui les concernent. » – Daniel Baril, président, Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’oeuvre.

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Communiqués Indicateurs du bien-être au Québec

Le G15+ et ses partenaires dévoilent les Indicateurs du bien-être au Québec pour placer la qualité de vie au cœur de nos décisions collectives

Montréal et Québec, 18 janvier 2022 – Parce que le Produit intérieur brut (PIB) et la création d’emplois ne suffisent plus pour évaluer le bien-être des Québécoises et des Québécois, les membres et partenaires du collectif G15+ dévoilent les Indicateurs du bien-être au Québec. Fruit d’un imposant travail de co-construction, 20 organisations des milieux économiques, financiers, sociaux, syndicaux, environnementaux, académiques et philanthropiques se mettent d’accord pour la toute première fois sur une série de 51 indicateurs économiques, sociaux et environnementaux permettant de mesurer le niveau de bien-être au Québec. Ces indicateurs, qui seront mis à jour annuellement et qui tiendront compte de l’impact de la pandémie, sont accessibles à toute la population sur la plateforme interactive www.indicateurs.quebec

Faits saillantsSociété : de 2015 à 2019, l’écart entre le taux de chômage des immigrants et celui de la population des 25 à 54 ans a diminué de 41%. Par contre, la santé mentale perçue comme excellente ou très bonne pour les 12 ans et plus a fléchi de 4% sur cette période.Environnement : de 2015 à 2019, le nombre de jours de mauvaise qualité de l’air a baissé de 34%. Par contre, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 6,5% sur cette période.Économie : de 2015 à 2019, la proportion des jeunes âgés de 15 ans et plus qui ne sont ni aux études, ni à l’emploi, ni en stage a reculé de 16,5%. Par contre, la part du PIB dédiée aux produits environnementaux et aux technologies propres a reculé de 10 % sur cette période.Plusieurs indicateurs, surtout de nature sociale et environnementale, n’ont pas pu être chiffrés faute de données robustes et fréquentes, tels que le dynamisme de l’entrepreneuriat collectif, la qualité des services de garde à l’enfance ou encore l’évolution de la biodiversité.

« Notre projet s’inspire de l’expérience de nombreuses nations et organisations internationales (Écosse, Islande, Italie, France, Nouvelle-Zélande, etc.) qui, au cours des dernières années, ont mis à la disposition des décideurs publics et du grand public des indicateurs économiques, sociaux et environnementaux pour placer la qualité de vie au cœur des décisions collectives », déclare Mia Homsy, présidente-directrice générale de l’Institut du Québec, qui a copiloté la démarche.

« Cette démarche s’appuie sur un large survol de la littérature et des initiatives à travers le monde et sur une approche méthodologique rigoureuse validée par des experts issus de toutes les organisations membres et partenaires du G15+ », ajoute François Delorme, économiste à l’Université de Sherbrooke, qui a copiloté la démarche.

5 pistes d’action à l’intention des décideurs publics

Les membres et partenaires du G15+ lancent un appel à nos décideurs publics et leur adressent cinq pistes d’action :

  • Placer davantage le bien-être au cœur des gestes des décideurs publics par l’arrimage d’indicateurs du bien-être à la planification budgétaire et stratégique de l’État ;
  • Produire et mettre à jour de façon systématique (annuelle ou aux deux ans) les données statistiques nécessaires à l’élaboration d’indicateurs robustes sur l’état du bien-être des Québécoises et des Québécois, avec la contribution des Indicateurs du bien-être au Québec comme base de travail ;
  • Arrimer les méthodologies en établissant une collaboration fédérale-provinciale-territoriale de haut niveau afin de bien mesurer l’état du bien-être des Québécoises et des Québécois ;
  • Doter les Indicateurs du bien-être au Québec de cibles, dans la mesure du possible, pour mieux mesurer et accélérer le progrès vers leur atteinte ;
  • Offrir à la population une vue synthétique de l’évolution du bien-être par grande thématique économique, sociale et environnementale en étudiant l’opportunité d’enrichir les Indicateurs du bien-être du Québec de trois indicateurs composites et un indice global.

Renforcer l’interdépendance entre l’économie, la société et l’environnement

« La prospérité ne peut se mesurer sans prendre en compte toutes les dimensions que représentent l’économie, le social et l’environnement. Les indicateurs présentés montrent plusieurs points positifs mais également des pistes pour améliorer le bien-être de la population québécoise de façon inclusive et durable », affirme Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec.

« Ce n’est pas en continuant de nous limiter à mesurer toujours la même chose que nous pourrons changer notre approche de l’économie et de la société. Une transformation profonde s’impose et pour la faire, nous avons besoin de prendre en compte de multiples dimensions », renchérit Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction.

Un déficit majeur de production de données sociales et environnementales et l’importance de mesurer l’effet de la pandémie

« Encore aujourd’hui, il est impossible de mesurer certains indicateurs sociaux en raison de leur faible récurrence ou de leur inexistence, comme le dynamisme de l’économie sociale, la qualité du système de services de garde à l’enfance, l’engagement communautaire et l’implication bénévole, l’état de l’itinérance, la santé environnementale ou la vitalité des langues autochtones entre autres. Ils sont pourtant essentiels dans notre relation au développement du Québec », dénote Béatrice Alain, directrice générale du Chantier de l’économie sociale.

« Faute de données robustes et fréquentes, notre portrait écarte des indicateurs environnementaux majeurs, dont plusieurs liés à la mobilité durable, à l’adaptation aux changements climatiques, à l’évolution de la biodiversité, à l’artificialisation des sols ou à la capacité de séquestration du carbone », déplore Jérôme Dupras, professeur à l’Université du Québec en Outaouais.

« Puisque les premiers résultats couvrent la période de 2015 à 2019, les effets structurels et conjoncturels de la COVID-19 devront être mesurés dans les années à venir pour documenter l’impact de la pandémie sur l’évolution des tendances », précise Annie Chaloux, professeure à l’Université de Sherbrooke.

Les conditions sociales prépandémiques ont généralement progressé

« Nous devons poursuivre notre engagement pour contrer les inégalités sociales. Bien que les données indiquent que les écarts de richesse et la pauvreté ont légèrement reculé de 2015 à 2019 et que les personnes immigrantes et autochtones ont eu plus de facilité à intégrer le marché du travail, il reste des progrès importants à faire, notamment en matière de qualité des conditions d’exercice des emplois », précise Denis Bolduc, secrétaire général de la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec.

« Durant cette période, l’espérance de vie moyenne a progressé et les inégalités sociales ont diminué. Cependant, l’effet de la pandémie, avec le retour de l’inflation qui affecte particulièrement les ménages à faibles revenus, sème l’incertitude sur le maintien de ces tendances », nuance Daniel Baril, président de la Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’œuvre.

« En revanche, de véritables zones de préoccupations sociales notables persistent : la baisse du taux d’inoccupation des logements sous le seuil d’équilibre de 3 % dans la plupart des municipalités a eu comme conséquence négative d’exacerber les difficultés des ménages à accéder à des logements abordables », s’inquiète Alain Marcoux, président de l’Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec.

« Malgré la Loi sur l’équité salariale, le fossé de rémunération horaire entre les hommes et les femmes s’est accru de 10 % entre 2015 et 2019. De même, la santé mentale perçue de la population des 12 ans et plus s’est dégradée ; une dégradation qui ne tient pas encore compte de l’effet pandémique. Des tendances inquiétantes », relève Sylvain Gariépy, président de l’Ordre des urbanistes du Québec.

Un bilan environnemental prépandémique en demi-teinte

« De 2015 à 2019, il faut souligner la progression de plusieurs indicateurs environnementaux même si le rythme des progrès est généralement bien insuffisant. La superficie du territoire couverte par des aires protégées a fait du chemin mais elle n’est pas répartie équitablement sur le territoire. Par ailleurs, nos investissements en transport collectif ont crû, mais les dépenses dans les nouveaux projets autoroutiers nous font faire un pas en arrière. On doit continuer à miser sur les succès, notamment en matière d’efficacité énergétique, de réduction de la consommation d’eau potable et de la diminution du nombre de jours de mauvaise qualité de l’air », expose Colleen Thorpe, directrice générale d’Équiterre.

« Bien qu’il manque de données sur l’artificialisation des sols au Québec, nous constatons que la mise en chantier de logements individuels a diminué de 27 %, nous permettant de croire en une certaine densification urbaine, un facteur essentiel à la protection des milieux naturels et agricoles. Des mesures structurantes pour mieux aménager notre territoire seront essentielles pour transformer cette tendance en réalité tangible », soutient Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.

« En revanche, plusieurs tendances environnementales inquiétantes devraient nous faire réagir rapidement : nos émissions de GES ont fortement augmenté, soutenues par une croissance marquée du nombre de véhicules sur nos routes. De même, l’accès aux infrastructures vertes s’est restreint pour les ménages », déplore Sabaa Khan, directrice générale de la Fondation David Suzuki, section Québec et Atlantique.

« Ce travail nous fait constater que certains indicateurs environnementaux qui existent ailleurs dans le monde seraient utiles au Québec, dont le suivi des investissements du budget du Québec favorisant le maintien de la biodiversité », mentionne Martin Vaillancourt, directeur général du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec.

Une performance prépandémique encourageante de l’économie québécoise

« Que ce soit du point de vue du revenu par personne, de la productivité, de l’investissement en capital, de la précarité de l’emploi, du dynamisme de la création de nouvelles entreprises ou de l’endettement public, les indicateurs économiques du Québec sont généralement au vert », signale Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec.

« Cependant, plusieurs tendances économiques exigeront des actions correctives, dont la stagnation de la diplomation secondaire et postsecondaire. Or, l’éducation reste l’une des clés pour accroître la qualité des emplois et positionner le Québec sur les créneaux économiques de demain, comme les transports électriques et intelligents », rappelle Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec.

« Autres tendances inquiétantes durant cette période, l’investissement en recherche et développement a régressé de 4 % et la part du PIB dédiée aux produits environnementaux et aux technologies propres a reculé de 10 % sur cette période », note Denis Leclerc, président et chef de la direction d’Écotech Québec.

La force du dialogue social

Cette démarche, rendue possible grâce à la contribution majeure de la Fondation du Grand Montréal, s’appuie sur l’Institut du Québec, Fondaction et la Fondation familiale Trottier à titre de partenaires principaux, avec le soutien du Conseil du patronat du Québec, d’Équiterre, de Vivre en Ville, de la Fondation David Suzuki et de COPTICOM, Stratégies et Relations publiques.

« Le développement des Indicateurs du bien-être au Québec est un prolongement direct du travail accompli par la Fondation du Grand Montréal pour diffuser des données probantes sur l’évolution du bien-être de nos collectivités, et nous sommes fiers de le soutenir. Ce travail collectif majeur démontre que tous les secteurs peuvent travailler ensemble pour bâtir une société plus prospère, plus juste, plus verte et plus inclusive. La première étape, c’est de dresser un portrait fidèle d’où nous nous situons aujourd’hui », conclut Karel Mayrand, président-directeur général de la Fondation du Grand Montréal.

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À propos du G15+

Le collectif G15+ est composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec. Créé en mars 2020 en réponse à l’appel lancé par le premier ministre Legault pour réfléchir à la façon dont le Québec pourra sortir plus fort et plus uni de cette crise sans précédent, le G15+ s’est mobilisé dans un élan inédit pour appuyer les efforts de relance de l’économie québécoise. Le groupe a répondu à l’appel à la relance du gouvernement du Québec en lui transmettant une série de propositions visant à soutenir les entreprises et les travailleuses et travailleurs, ainsi que leurs communautés, sur la base des grands objectifs sociaux, économiques et environnementaux qui font largement consensus au Québec. Il offre au gouvernement du Québec d’approfondir ce dialogue ensemble. 

Membres du projet des Indicateurs du bien-être au Québec

Annie Chaloux (Université de Sherbrooke), Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec, Chantier de l’économie sociale, Conseil du patronat du Québec, COPTICOM, Stratégies et Relations publiques, Écotech Québec, Équiterre, Fédération des chambres de commerce du Québec, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Fondaction, Fondation David Suzuki, Fondation du Grand Montréal, François Delorme (Université de Sherbrooke), Institut du Québec, Jérôme Dupras (Université du Québec en Outaouais), Ordre des urbanistes du Québec, Propulsion Québec, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, Vivre en Ville.

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Communiqués

« Le Québec que nous voulons : solidaire, prospère et vert » : le G15+ dévoile les Actes du Forum 

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Montréal et Québec, le 25 août 2021 – Les leaders économiques, sociaux, syndicaux et environnementaux du G15+ dévoilent les Actes du Forum Le Québec que nous voulons : solidaire, prospère et vert tenu le 11 mai dernier, auquel ont participé près de 200 décideurs publics et leaders de la société civile. L’événement visait à présenter des initiatives concrètes et inspirantes donnant corps à la vision du G15+ et à ouvrir le dialogue entre des acteurs issus de milieux variés pour concrétiser une économie solidaire, prospère et verte.

Avec le coup d’envoi au Forum donné par Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction, les participant.e.s ont eu l’occasion d’échanger, au cours de six ateliers thématiques et d’une plénière, des priorités essentielles à la transformation économique du Québec : de l’agriculture résiliente à la finance durable, en passant par l’achat local et les écoquartiers, ou encore les espaces de concertation et les modèles d’affaires innovants pour maintenir et développer des services de proximité adéquats et accessibles.

Lors de la plénière, Ghislain Picard, Chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, a mis de l’avant l’occasion historique de créer des partenariats fructueux entre les communautés autochtones et la société québécoise. Dans leur mot de clôture conjoint, Raymond Bachand, ancien ministre du Développement économique, du Tourisme et des Finances du Québec, et Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement, ont mis l’accent sur la nécessité d’unir les générations autour d’un projet de société emballant.

Des initiatives concrètes et inspirantes

Dans le cadre de ses ateliers thématiques, le Forum a mis en lumière un ensemble d’initiatives concrètes et inspirantes au fort potentiel de déploiement dans toutes les régions du Québec pour transformer durablement notre économie. 

Chaque atelier a également permis aux acteurs issus de milieux variés de partager leurs réflexions quant aux leviers à la disposition de la société civile et les gestes politiques attendus pour déployer de telles initiatives.

  • Les présentations de l’atelier 1 ont démontré comment l’agriculture régénérative (Écoboeuf), les nouvelles technologies de culture intérieure et d’agriculture plein champ (Zone Agtech) ainsi que l’approvisionnement institutionnel (Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine) pourraient répondre aux besoins alimentaires des Québécoises et Québécois tout en soutenant une agriculture plus durable et résiliente.
  • Les projets de l’atelier 2 – l’écoquartier d’Estimauville à Québec (Action-Habitation de Québec et Lafond Côté Architectes), la requalification du site de l’ancienne Fortissimo (Ville de Drummondville) et les exemples d’outils et de leviers réglementaires et fiscaux utilisés par les municipalités (l’Arpent, firme d’urbanisme) – offraient un aperçu des dispositions à prendre pour bâtir des écoquartiers partout et pour tous.
  • Les trois innovations financières québécoises présentées lors de l’atelier 3 – la Société de financement et d’accompagnement en performance énergétique (SOFIAC), le Fonds Économie circulaire et le Fonds Coop Accès Proprio – ont permis d’illustrer comment le monde de la finance peut accroître les retombées environnementales et sociales des projets et des innovations à fort impact positif.
  • Lors de l’atelier 4, plusieurs organismes – G15+ Capitale-Nationale, Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), Pôle d’économie sociale de Laval, Fonds locaux de solidarité FTQ, Grand dialogue pour la transition socio-écologique et Grand Conseil de la Nation Waban-Aki – ont discuté de leur expérience en matière de concertation locale et régionale et ont mis l’accent sur l’importance de miser sur les espaces de concertation pour le développement socio-économique du Québec et d’ouvrir le dialogue entre la nation québécoise et les nations autochtones.
  • Les initiatives présentées lors de l’atelier 5 ont offert un regard concret sur les moyens de maximiser les impacts socio-économiques et environnementaux de l’achat local, de la livraison écologique de proximité (Décathlon Canada et Courant plus) à la création d’une zone d’innovation agricole (Zone Agtech) à la Ville de L’Assomption, en passant par la mise en œuvre d’un « dollar solidaire » pour soutenir les petits commerces indépendants (Regroupement des Sociétés de développement commercial de Québec).
  • Enfin, lors de l’atelier 6, la Caisse d’économie solidaire, la Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i) et l’entreprise Multi-Services Corporation d’aide à domicile ont exposé des modèles d’affaires innovants qui assurent un développement économique plus inclusif et résilient à travers le Québec.

Une vision moderne basée sur le dialogue social


Le Forum a permis de donner corps à la vision partagée d’un développement durable pour le Québec que les membres du G15+ promeuvent, en dialogue avec leurs partenaires.

« Notre vision s’articule autour de l’autonomie agroalimentaire du Québec, basée sur une agriculture de proximité et la mise en marché directe des aliments, ainsi que le développement et l’intégration de pratiques agricoles durables. » – Colleen Thorpe, directrice générale d’Équiterre

« Nous voulons bâtir des collectivités viables composées de milieux de vie durables et inclusifs, qui s’appuient sur des écoquartiers partout et pour tous, la protection du patrimoine bâti et la vitalité culturelle des cœurs et de villages pour assurer une prospérité économique de nos régions. » – Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville

« La finance a un rôle essentiel à jouer dans la transformation de l’économie. Nous souhaitons faire advenir une finance qui amplifie des retombées positives autant pour la société que pour l’environnement grâce à de nouvelles formes de modèles d’affaires et partenariats financiers innovants et performants. » – Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction

« Il faut placer la concertation au cœur du développement d’une économie inclusive, participative et consensuelle, où les spécificités locales et régionales guident les décisions et où la transition juste vers une économie sobre en carbone et résiliente y joue un rôle central. » – Denis Bolduc, secrétaire général de la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec

« Nous souhaitons maximiser les impacts socio-économiques et environnementaux de l’achat local pour générer de bons emplois, vitaliser nos territoires, améliorer la cohésion sociale et réduire l’empreinte humaine sur la nature. » – Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec

« Il faut regrouper les forces vives de la société québécoise au service du déploiement de modèles d’affaires et projets collectifs innovants, économiquement viables, structurants pour la prospérité des communautés et bénéfiques aux plans social et environnemental. » – Béatrice Alain, directrice générale du Chantier de l’économie sociale

Au cours des prochains mois, le G15+ poursuivra sa démarche rassembleuse pour faire grandir le mouvement, notamment grâce à la participation à des consultations publiques et à des rencontres avec de nombreux décideurs publics et l’organisation d’événements thématiques. Ses membres invitent toutes les parties prenantes à suivre les prochaines publications et événements du collectif.

 

Pour consulter les Actes du Forum, incluant les propositions du G15+, les initiatives inspirantes présentées et les réflexions des parties prenantes sur les leviers à la disposition de la société civile et les gestes politiques attendus, ou pour visionner la plénière et les allocutions de clôture : https://www.g15plus.quebec/forum/ 

Le Forum présenté par Fondaction a été rendu possible grâce à l’appui du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ), de la Fondation familiale Trottier et de la Caisse d’économie solidaire.

 

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À propos du G15+

Le collectif G15+ est composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec. Créé en mars 2020 en réponse à l’appel lancé par le premier ministre Legault pour réfléchir à la façon dont le Québec pourra sortir plus fort et plus uni de cette crise sans précédent, le G15+ s’est mobilisé dans un élan inédit pour appuyer les efforts de relance de l’économie québécoise. Le groupe a répondu à l’appel à la relance du gouvernement du Québec en lui transmettant une série de propositions visant à soutenir les entreprises et les travailleuses et travailleurs, ainsi que leurs communautés, sur la base des grands objectifs sociaux, économiques et environnementaux qui font largement consensus au Québec. Il offre au gouvernement du Québec d’approfondir ce dialogue ensemble. 

 

Les membres du G15+ 

Conseil du patronat du Québec, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Fondation David Suzuki, Chantier de l’économie sociale, Vivre en Ville, Propulsion Québec, Ordre des urbanistes du Québec, Écotech Québec, Équiterre, Fondaction, Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec, Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’œuvre, Institut du Québec, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, Fédération des chambres de commerce du Québec, COPTICOM Stratégies et Relations publiques, Annie Chaloux, professeure à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et François Delorme, économiste et chargé de cours en économie de l’environnement à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke. 

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Capitale-Nationale

Le G15+ Capitale-Nationale souffle sa première bougie après une année de mobilisation fructueuse pour une relance verte, prospère et solidaire.

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Québec, le 9 juillet 2021 – Pour souligner son premier anniversaire, le G15+ Capitale-Nationale, qui regroupe plus de quinze organisations et leaders issus des secteurs économique, environnemental, syndical et social, dresse le bilan de cette année riche d’idées et de solutions pour une relance verte, prospère et solidaire.

Depuis l’annonce de sa création en juillet 2020, le comité a effectué un travail de fond afin d’évaluer et de proposer des projets de relance concrets qui ont le potentiel de stimuler l’économie tout en respectant l’environnement et favorisant l’inclusion sociale. En janvier dernier, le groupe rendait public un mémoire contenant 16 projets de relance s’articulant autour de quatre grandes priorités soit l’achat local, la mobilité durable, l’entrepreneuriat collectif et l’innovation sociale, l’aménagement harmonieux du territoire.

Soumis dans le cadre des consultations prébudgétaires des gouvernements, ce mémoire a également fait l’objet de plusieurs représentations auprès d’élus et de leaders régionaux et nationaux. Ces rencontres avaient pour objectif de favoriser la mise en œuvre des projets et de sensibiliser les différents acteurs à l’importance d’orienter les stratégies de relance sur un développement économique plus durable et plus solidaire.

Un bilan convaincant

Le G15+ Capitale-Nationale dresse un bilan positif de sa dernière année qui s’est déroulée sous le signe de la concertation, de la mobilisation et de la sensibilisation. Parmi ses accomplissements, notons :

  • Près d’une cinquantaine de rencontres et ateliers de travail
  • Plus d’une vingtaine d’entreprises et organismes impliqués dans la démarche
  • Plus de 25 projets analysés selon les principes du développement durable
  • Publication d’un mémoire regroupant seize projets pour la relance
  • Publication de trois communiqués de presse et plusieurs entrevues médiatiques
  • Participation active à l’événement du G15 + national au printemps 2021
  • Près d’une dizaine de rencontres avec les élus et leaders locaux, régionaux et nationaux

Une mobilisation qui se poursuit

Au cours des dernières semaines, le G15+ Capitale-Nationale a eu l’occasion d’évaluer d’autres projets soumis par des acteurs locaux qui s’inscrivent tous dans une optique de relance durable et inclusive de notre économie. Ainsi, cinq nouveaux projets ont obtenu l’appui des membres du regroupement :

  1. Ma serre à moi, projet porté par le Groupe TAQ
  2. L’économie sociale, j’achète! – projet porté par le Pôle CN
  3. L’annexe – projet porté par le Service d’Aide Communautaire de Charlevoix-Est
  4. Pôle alimentaire Basse-Ville – projet porté par le YMCA et ses partenaires
  5. Chantier collectif canopée – projet porté par l’Association forestière des deux rives

Les nouveaux projets et une mise à jour de l’état d’avancement des 16 autres projets soumis seront présentés à l’automne. D’ici là, le G15+ Capitale-Nationale poursuit ses travaux et ses activités de représentations.

À propos du G15+ Capitale-Nationale

À l’instar des propositions du G15+ pour le Québec, la relance de la région de la Capitale-Nationale doit être réfléchie de manière concertée pour être verte, prospère et solidaire. Le G15+ Capitale-Nationale regroupe des organisations des secteurs économique, environnemental, syndical et social qui veulent toutes contribuer de manière constructive à relancer l’économie de la région : Accès transports viables, AGIRO, Association forestière des deux rives, Caisse d’économie solidaire Desjardins, Chaire sur l’engagement social à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, Chambre de commerce et d’industrie de Québec, Conseil de la culture des régions de Québec et ChaudièreAppalaches, Conseil régional de l’environnement – région de la Capitale-Nationale, Coop Carbone, Corporation de développement économique communautaire de Québec (CDEC), Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) Québec et Chaudière-Appalaches, Méduse, Pôle des entreprises d’économie sociale de la région de la Capitale-Nationale (Pôle CN), Propulsion Québec – région de la CapitaleNationale, SADC Charlevoix, Côte-de-Beaupré et Île d’Orléans, SDC Montcalm-Quartier des arts et Vivre en Ville.

Pour plus d’informations, visitez le site Internet ou suivez-nous sur Twitter.

-30-

Pour une demande d’entrevue :
Marie-Christine Landry
CDEC de Québec
418 928-4954
mclandry@cdecdequebec.qc.ca

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Communiqués

Lancement du Forum « Le Québec que nous voulons: solidaire, prospère et vert »

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Montréal et Québec, le 10 mai 2021 – Organisé par le G15+, le Forum « Le Québec que nous voulons: solidaire, prospère et vert » débute demain, le mardi 11 mai, à 8h45. Les échanges seront animés par Mme Diane Bérard, chroniqueuse économique à RDI et journaliste de solutions indépendante, qui guidera également la plénière. Cette dernière sera accessible aux représentants des  médias et diffusée en direct à partir de 11h. 

Le coup d’envoi du forum sera donné par Mme Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction. Quelque 200 leaders de la société civile et décideurs publics sont attendus pour donner corps à une relance économique inspirante en traçant les contours de sa mise en œuvre. L’allocution de la plénière sera donnée par le Chef Ghislain Picard, tandis que les mots de clôture seront conjointement prononcés par M. Raymond Bachand et Dre Claudel Pétrin-Desrosiers.

Les participants, leaders issus de tous les horizons économiques, sociaux, syndicaux et environnementaux, auront l’occasion d’échanger lors de six ateliers thématiques des priorités essentielles à la transformation économique du Québec telles que l’agriculture résiliente, la finance durable, en passant par l’achat local et les écoquartiers ou encore les espaces de concertation et les pratiques et les modèles d’affaires innovants

Les partenaires auront pour objectif de recenser les leviers capables de propulser et de multiplier les initiatives prometteuses partout sur le territoire, telles que des politiques d’achat d’aliments locaux et sains, des outils réglementaires et fiscaux pour revitaliser des municipalités, un fonds d’accès à la propriété pour les ménages à revenus modestes, des pôles de dialogue social pour opérer la transition juste des régions vers une économie verte, des réseaux de livraison écologique de proximité, ou encore des entreprises collectives d’aide à domicile au service des personnes aînées

Les recommandations discutées lors des ateliers seront présentées lors de la plénière. Une fois publiées sous forme d’actes, les recommandations seront transmises aux décideurs publics concernés, afin qu’ils puissent poser les gestes attendus de leur part et accélérer la transformation économique du Québec.

Le Forum présenté par Fondaction est rendu possible grâce à l’appui du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ), de la Fondation familiale Trottier et de la Caisse d’économie solidaire.

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Pour confirmer votre présence à la plénière, veuillez écrire à lkurdi@copticom.ca 

Pour assister à la plénière à partir de 11h en direct: https://youtu.be/6Xk6gUhHuzI

Pour consulter le programme et le cahier des participants: https://www.g15plus.quebec/forum/

 

À propos du G15+

Le collectif G15+ est composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec. Créé en mars 2020 en réponse à l’appel lancé par le premier ministre Legault pour réfléchir à la façon dont le Québec pourra sortir plus fort et plus uni de cette crise sans précédent, le G15+ s’est mobilisé dans un élan inédit pour appuyer les efforts de relance de l’économie québécoise. Le groupe a répondu à l’appel à la relance du gouvernement du Québec en lui transmettant une série de propositions visant à soutenir les entreprises et les travailleuses et travailleurs, ainsi que leurs communautés, sur la base des grands objectifs sociaux, économiques et environnementaux qui font largement consensus au Québec. Il offre au gouvernement du Québec d’approfondir ce dialogue ensemble. 

 

Les membres du G15+ 

Conseil du patronat du Québec, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Fondation David Suzuki, Chantier de l’économie sociale, Vivre en Ville, Propulsion Québec, Ordre des urbanistes du Québec, Écotech Québec, Équiterre, Fondaction, Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec, Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’œuvre, Institut du Québec, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, Fédération des chambres de commerce du Québec, COPTICOM Stratégies et Relations publiques, Annie Chaloux, professeure à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et François Delorme, économiste et chargé de cours en économie de l’environnement à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke.

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Relance économique : un forum conçu pour bâtir le Québec que nous voulons

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Décideurs publics et leaders de la société civile de l’ensemble du Québec parmi les partenaires invités

Montréal et Québec, le 3 mai 2021 – Les leaders économiques, sociaux, syndicaux et environnementaux du G15+ sont fiers de dévoiler la programmation complète du Forum Le Québec que nous voulons : solidaire, prospère et vert du 11 mai prochain, visant à donner corps à une relance économique inspirante en traçant les contours de sa mise en œuvre. Cet espace d’échanges réunira quelque 200 décideurs publics et leaders de la société civile autour de six ateliers thématiques, allant de l’agriculture résiliente à la finance durable, en passant par l’achat local et les écoquartiers ou encore les espaces de concertation et pratiques innovants et adaptés aux besoins des communautés. 

Le forum a l’objectif d’identifier les accélérateurs de cette transformation et de formuler les gestes attendus de nos dirigeants. Une fois publiées sous forme d’actes, les recommandations seront transmises aux décideurs publics concernés.

 

Des invités d’honneur dédiés à une transformation solidaire, prospère et verte

Le forum du G15+ réunira des leaders québécois engagés, d’horizons variés et complémentaires. Ces partenaires ont contribué à co-créer la programmation et les six ateliers de discussion. Le coup d’envoi de du forum sera donné par Mme Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction et l’évènement sera animé par Mme Diane Bérard, chroniqueuse économique à RDI et journaliste de solutions indépendante.

Dans un esprit de transition juste soucieux de favoriser le dialogue entre les communautés, le G15+ est spécialement honoré de recevoir, M. Ghislain Picard, Chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), qui s’exprimera lors de la plénière du forum. Le collectif est également ravi de souligner la présence de M. Raymond Bachand, ancien ministre du Développement économique, du Tourisme et des Finances du Québec, conseiller stratégique chez Norton Rose Fulbright et président exécutif du conseil de l’Institut du Québec, ainsi que celle de Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, médecin résidente, présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME) et co-fondatrice du collectif La Planète s’invite en santé, qui prononceront le mot de clôture.

Des intervenants de haut niveau dans des ateliers conçus sur mesure

Au cours des six ateliers thématiques du forum, les partenaires recenseront les leviers capables de propulser et de multiplier les initiatives prometteuses partout sur le territoire, tels que des politiques d’achat d’aliments locaux et sains dans nos institutions publiques, des outils réglementaires et fiscaux pour revitaliser des municipalités de façon durable et inclusive, un fonds d’accès à la propriété pour les ménages à revenus modestes, des pôles de dialogue social pour opérer la transition juste des régions vers une économie verte, des réseaux de livraison écologique de proximité, ou encore des entreprises collectives offrant des services d’aide à domicile de qualité et accessibles aux personnes aînées.

 

Sommaire des ateliers

Atelier 1 – De la terre à l’assiette : un système alimentaire plus durable et résilient pour répondre aux besoins de tous, animé par Colleen Thorpe, directrice générale chez Équiterre.

  • Marylou Cyr, directrice générale de la Zone Agtech (nouvelles technologies de culture intérieure et d’agriculture plein champ)
  • Frédérique Lavallée et Simon Lafontaine, fondateurs d’Écoboeuf (pratiques en agriculture régénérative)
  • Josée Lavoie, diététiste et cheffe des services d’alimentation du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (politique d’approvisionnement alimentaire institutionnelle)

Atelier 2 – Des écoquartiers partout et pour tous, animé par Sylvain Gariépy, président à l’Ordre des urbanistes du Québec.

  • Michael Doyon, coordonnateur adjoint au développement de l’habitation communautaire d’Action-Habitation de Québec, et Anne Côté, associée chez Lafond Côté Architectes (Écoquartier d’Estimauville à Québec)
  • Philippe Mercure, directeur du service du développement et des relations avec le milieu, à la Ville de Drummondville (requalification et développement du site de l’ancienne Fortissimo)
  • Samuel Descôteaux-Fréchette, coordonnateur général et chargé de projets à L’Arpent, firme d’urbanisme (outils et leviers utilisés par des municipalités)

Atelier 3 – La contribution de la finance à une économie durable, animé par Diane Bérard, chroniqueuse économique à RDI et journaliste de solutions indépendante.

  • Stephan Morency, vice-président et chef de l’investissement chez Fondaction (Société de financement et d’accompagnement en performance énergétique, SOFIAC)
  • Sophie Langlois-Blouin, vice-présidente – performance des opérations chez RECYC-QUÉBEC (Fonds Économie circulaire)
  • Jacques Leclerc, président de la Confédération québécoise des coopératives d’habitation (Fonds Coop Accès Proprio pour faciliter l’accès à la propriété)

Atelier 4 – L’importance de la concertation locale et régionale pour un développement socio-économique, animé par Caroline Brouillette, analyste politique pour les campagnes nationales et les communautés francophones au Réseau Action Climat Canada.

  • Denis Bolduc, secrétaire général de la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (proposition du G15+ sur les pôles de concertation)
  • Suzie O’Bomsawin, directrice du Bureau du NDakina, Grand Conseil de la Nation Waban-aki (prise en compte des enjeux territoriaux dans les projets de développement)
  • Éric Desaulniers, directeur général des Fonds locaux de solidarité FTQ
  • Louise Hodder, directrice générale du Pôle d’économie sociale de Laval
  • Olivier Riffon, professeur en éco-conseil à l’Université du Québec à Chicoutimi (Grand dialogue pour la transition socio-écologique)
  • Pauline Robert, directrice générale adjointe du Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale (G15+ Capitale-Nationale)
  • Martin Vaillancourt, directeur général du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec
  • Audrey Murray, présidente de la Commission des partenaires du marché du travail

Atelier 5 – Maximiser les impacts socio-économiques et environnementaux liés à l’achat local, animé par Nancy Labbé, directrice générale à la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce.

  • Clément Sabourin, co-fondateur de Courant Plus, et Mélanie Minjauw, responsable du développement durable chez Décathlon Canada (service de livraison écologique)
  • Sébastien Nadeau, maire de la Ville de L’Assomption (politiques et outils municipaux visant à créer une zone d’innovation agricole favorisant la production locale, une consommation locale et des pratiques d’économie circulaire)
  • Jean-Pierre Bédard, président du Regroupement des sociétés de développement commercial du Québec (réseau de livraison de proximité en véhicule et vélo électrique)

Atelier 6 – Des pratiques et des modèles d’affaires innovants au service de la cohésion sociale, de la prospérité et de la qualité de vie pour tous, animé par Béatrice Alain, directrice générale au Chantier de l’économie sociale. *Cet atelier est présenté par la Caisse d’économie solidaire, la coopérative financière des entreprises collectives et des citoyens engagés*

  • André Richard, directeur de Multi-Services Corporation d’aide à domicile (services d’aide à domicile de qualité et accessibles aux personnes aînés)
  • Claude Dorion, directeur général de MCE Conseils (modèle d’affaires de la Coopérative nationale de l’information indépendante – CN2i, au service des médias régionaux)
  • Marc Picard, directeur général de la Caisse d’économie solidaire (pratiques d’affaires flexibles, innovantes et adaptées aux besoins des communautés)

Consultez le programme et le cahier des participants.

Le Forum présenté par Fondaction est rendu possible grâce à l’appui du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ), de la Fondation familiale Trottier et de la Caisse d’économie solidaire.

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À propos du G15+

Le collectif G15+ est composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec. Créé en mars 2020 en réponse à l’appel lancé par le premier ministre Legault pour réfléchir à la façon dont le Québec pourra sortir plus fort et plus uni de cette crise sans précédent, le G15+ s’est mobilisé dans un élan inédit pour appuyer les efforts de relance de l’économie québécoise. Le groupe a répondu à l’appel à la relance du gouvernement du Québec en lui transmettant une série de propositions visant à soutenir les entreprises et les travailleuses et travailleurs, ainsi que leurs communautés, sur la base des grands objectifs sociaux, économiques et environnementaux qui font largement consensus au Québec. Il offre au gouvernement du Québec d’approfondir ce dialogue ensemble. 

Les membres du G15+ 

Conseil du patronat du Québec, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Fondation David Suzuki, Chantier de l’économie sociale, Vivre en Ville, Propulsion Québec, Ordre des urbanistes du Québec, Écotech Québec, Équiterre, Fondaction, Association des Groupes de Ressources Techniques du Québec, Coalition des organismes communautaires pour le développement de la main-d’œuvre, Institut du Québec, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, Fédération des chambres de commerce du Québec, COPTICOM Stratégies et Relations publiques, Annie Chaloux, professeure à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et François Delorme, économiste et chargé de cours en économie de l’environnement à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke. 

 

Renseignements

Loujain Kurdi
COPTICOM, Stratégies et Relations publiques
(514) 577-6657
lkurdi@copticom.ca  

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